Gilets jaunes : le réveil d'un peuple opprimé
La France ce lève en jaune.
Comment repenser le travail social et quelles conséquences sur nos pratiques professionnelles voir sur nos formations ?
Cette interrogation est fondamentale et nous devons nous préparer et nous adapter aux nouvelles transformations sociales à venir.
Travailleurs sociaux, il faut nous libérer de nos maîtres. Un changement s'opère vers la liberté pour une vraie démocratie. Ne soyons pas en retrait de ce mouvement social de contestation nationale. Notre devoir de justice sociale c'est d'accompagner ces transformations qui sont l'expression citoyenne du peuple qui souffre et qui aspire à se défaire des chaines de ceux qui les dominent et qui nous exploitent.
Nos métiers du Travail Social et de l'Animation, sont l'essence de la résistance en action pour la défense des plus faibles et leur protection. Le travailleur social est au service du peuple, c'est là notre mission première que nous devons réaliser avec honneur et fierté.
Travailleurs sociaux levez-vous et mettez vos savoirs à la disposition du peuple et soyons acteur de la transformation politique de notre pays incarné par les gilets jaunes.
TSL continue d'exiger la reconnaissance de vos diplômes au grade de Master universitaire (quelque soit la date d'obtention de votre diplôme) pour tous les assistants sociaux-éducatifs ainsi que la revalorisation de tous les autres métiers de l'intervention sociale.
En effet, la reconnaissance de votre travail, de votre haut niveau de compétence et d'expertise et des fortes responsabilités que vous assumez au quotidien sont étroitement liés à votre participation et à votre engagement dans ce mouvement social d'envergure nationale, qui secoue toute la France depuis 7 semaines, et cela va s'accentuer au mois de janvier.
Le RIC (Référendum d'initiative citoyenne) doit être impérativement écrit par les citoyens car c'est l'outil de la réelle démocratie en faveur du peuple.
En ce qui concerne les élus politiques, une minorité sont honnêtes mais pour la grande majorité d'entre eux c'est pas le cas. C'est pourquoi, en aucun cas il ne faut laisser les élus politiques et les financiers décider de la rédaction du RIC, parce que celui-ci n'aurait aucune valeur ni aucune puissance entre les mains d'un pouvoir corrompu.
Travailleurs sociaux, ne ratez pas le train de l'espoir, de la justice, de la démocratie, de l'égalité des droits et de la liberté, il reste encore des places !
La fierté retrouvée d'être français, vive la liberté, vive la France...
L'interwiew exceptionnelle d'Etienne Chouard, professeur d'économie et de droit
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