Les travailleurs sociaux libres

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Agression des travailleurs sociaux


Agression au couteau : une assistante sociale poignardée a failli mourir

Une terrible agression au couteau contre une assistante sociale qui a failli perdre la vie :

 

Une assistante sociale poignardée dans l'exercice de son métier, grièvement blessée elle aurait pu mourir, transportée d'urgence à l'hôpital, ces jours ne sont plus en danger.  TSL apporte tout son soutien à cette collègue assistante sociale et nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

 

TSL ne cesse d'interpeler les pouvoirs public sur la dangerosité des métiers du travail social, afin qu'ils apportent des solutions pour améliorer les conditions de travail notamment la sécurité, la revalorisation des salaires et des statuts, de relever le niveau des formations des assistantes sociales, éducateurs spécialisés, CESF, EJE, ETS, au niveau Master (bac+5) . 

 

"Elle a perdu beaucoup de sang" : une assistante sociale agressée au couteau, à Bourges

 

Publié le 07/07/2022 - Journal LE BERRY REPUBLICAIN

 

"Elle a perdu beaucoup de sang" : une assistante sociale agressée au couteau à Bourges

 

Une assistante sociale a été touchée par plusieurs coups de couteau, mercredi 6 juillet 2022, alors qu’elle se trouvait dans un appartement rue Lucien-d’Ambert, à Bourges. Ses jours ne sont pas en danger. L’auteure présumée est en garde à vue.
 

Une assistante sociale a été agressée au couteau, mercredi, vers 14 h 30, dans un appartement situé dans l’immeuble du 3 rue Lucien-d’Ambert, dans les quartiers nord de Bourges. Selon les premiers éléments, l’assistante sociale se trouvait chez une femme qui lui aurait asséné trois coups de couteau dans le ventre. Des témoins lui ont porté secours jusqu’à l’arrivée des policiers de Bourges et des secours.

 

L’auteure présumée des coups de couteau, une femme âgée d’une trentaine d’années, a été placée en garde à vue au commissariat de police de Bourges, mercredi, en début d’après-midi. Selon nos informations, lors de ses auditions, elle aurait reconnu les faits. Ce jeudi soir, sa garde à vue était toujours en cours, a confirmé le parquet de Bourges.

Secourue par des témoins

Sylvie, une habitante d’un immeuble voisin qui a porté secours à la victime, était encore troublée, ce jeudi après-midi. « J’étais dans mon appartement quand j’ai entendu crier : “Au secours ! À l’aide !” Je suis descendue (au bas de l’immeuble, NDLR) et j’ai vu la dame (la victime, NDLR) qui tenait le couteau (dont s’est servie l’auteure présumée NDLR) dans sa main. Elle tentait de rejoindre sa voiture. Elle avait trois trous au niveau du corps. Elle était sonnée… »

 

Avec d’autres personnes présentes, Sylvie a procédé aux gestes de premiers secours. « On l’a allongée par terre, poursuit-elle. Un monsieur a fait des points de compression pour stopper les saignements. Une voisine nous a prêté une serviette de toilette et un coussin et j’ai également pris une serviette et des torchons chez moi. L’assistante sociale perdait beaucoup de sang… Pendant ce temps, ma fille Noémie a appelé les secours. La dame (l’auteure présumée NDLR), elle, nous regardait depuis sa fenêtre. »

 

La victime a été transportée au centre hospitalier Jacques-Cœur de Bourges, où elle a subi une opération, mercredi soir. Ses jours ne sont pas en danger. Employée par la Croix Marine du Cher, dont le président n’a pas souhaité s’exprimer sur les événements, l’assistance sociale était présente chez la suspecte dans le cadre d’une délégation de mission confiée par le Conseil départemental.

La suspecte :  une femme « sans histoire »

Immédiatement après les faits, « les policiers sont allés chercher la dame (l’auteure présumée NDLR), poursuit Sylvie. Elle est descendue souriante, comme si de rien n’était… » Décrite par ses voisins comme « une femme sans histoire », la trentenaire, présumée innocente, a ensuite été placée en garde à vue, toujours en cours, ce jeudi soir. « C’est quelqu’un qui ne parle à personne, qui ne demande rien. Quand on lui dit bonjour, elle ne répond pas... » 

 

Marion Bérard et Marion Lapeyre

 

Source : https://www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/elle-a-perdu-beaucoup-de-sang-une-assistante-sociale-agressee-au-couteau-a-bourges_14157066/

 


10/07/2022


Une assistante sociale d'une Maison départementale de la solidarité violemment agressée

 

Une assistante sociale de la Maison départementale de la solidarité des Chartreux, dans le 4e arrondissement de Marseille, a été sérieusement blessée ce jeudi matin par le bris d'un vitrage en plexiglas. L'auteur a réussi à prendre la fuite. Une plainte a été déposée.

 

TSL apporte son soutien à cette assistante sociale agressée violement dans l'exercice de ses fonctions

 

Police illustration

 

Article publié France Bleu le Jeudi 24 février 2022

 

Une assistante sociale d'une Maison départementale de la solidarité violemment agressée à Marseille

 

La présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, fait part de son émotion après l'agression ce jeudi matin d’un agent à la Maison départementale de la solidarité des Chartreux, dans le 4e arrondissements de Marseille. Vers11 heures, un homme a violemment pris à partie les agents présents pour assurer l’accueil des usagers. Une assistance sociale a été sérieusement blessée à la tête par le bris d’un vitrage en plexiglas. L'auteur de ces violences a réussi a prendre la fuite.

Pour Annie Riccio, la directrice générale adjointe de la solidarité au conseil départemental des Bouches-du-Rhône explique : "cette personne en grande détresse est venue pour demander une aide, sans rendez-vous. Il était inconnu des agents. Il a fait volé en éclats la protection en plexiglas mise en place depuis le Covid. Tout a été très vite. L'assistante sociale a eu très peur". Pour Annie Riccio, "l'augmentation des incivilités et de l'agressivité verbale est une réalité. Heureusement de tels actes de violences sont beaucoup plus rares". 

"Je condamne fermement ces violences graves et inacceptables." - Marine Vassal présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône

Après cette agression, la présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône précise qu'une plainte a été immédiatement déposée contre l’auteur de cette grave agression qui a réussi à prendre la fuite. "Je veux assurer l’ensemble des personnels de tout mon soutien et je condamne très fermement ces violences graves et inacceptables. C’est d’autant plus inexcusable que les agents présents dans les MDS sont à l’écoute en permanence des concitoyens en difficulté et leur apportent des solutions pour les aider et les accompagner, quelle que soient leurs situations" ajoute Martine Vassal.

De nombreuses missions pour ces maisons départementales 

Dans les Bouches-du-Rhône, il y a 27 Maisons départementales de la solidarité dont l'objectif est d'être au plus près des habitants du département. Ces maisons remplissent de nombreuses missions : accueil du public, accès aux droits, protection de l'enfance, lutte contre la précarité avec notamment la prise en charge des violences conjugales, la protection des personnes vulnérables, PMI. Quelque 1.200 agents sociaux et administratifs et 300 agents médicaux travaillent au sein de ces maisons de la solidarité pour tout le département.

Cinquante-et-un agents dont 24 travailleurs sociaux travaillent dans cette Maison de la solidarité des Chartreux à Marseille 

 

Emilie Briffod France Bleu Provence

 

Source :https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-assistante-sociale-d-une-maison-departementale-de-la-solidarite-a-marseille-violemment-agressee-1645726414

 


26/04/2022


Landes : deux travailleurs sociaux terrorisés lors d’une mission

TSL adresse son soutien à ces deux travailleurs sociaux courageux, qui sont sortis indemnes de ce guet-apens.

 

Journal SUD OUEST - Publié le 10/12/2021

 

Landes : deux travailleurs sociaux terrorisés lors d’une mission

Le trio a été jugé mercredi 8 décembre au tribunal judiciaire de Mont-de-Marsan. © Crédit photo : Thibault Toulemonde

 

Le duo de professionnels devait récupérer deux enfants à Aire-sur-l’Adour. Un comité d’accueil les attendait. Trois personnes ont été condamnées.

 

Deux travailleurs sociaux ont été mandatés en cette fin d’année, dans le cadre d’une mise à l’abri de deux enfants, actée par le juge. Concrètement, les professionnels devaient se faire remettre les enfants afin de les placer. Leur mère, habitant à Aire-sur-l’Adour, refusait la mesure. Un temps de négociation a été nécessaire pour faire les choses en douceur et ne pas traumatiser les enfants.

 

Après plusieurs rendez-vous non honorés et la peur que la mère prenne la fuite avec eux, le duo finit par acter de récupérer les fillettes, de 3 et 10 ans, mercredi 1er décembre sur un parking à Aire-sur-l’Adour.

 

Quand l’homme et la femme arrivent sur place, ils font face à un comité d’accueil. La mère et ses filles sont là, mais quatre hommes les accompagnent. Deux sont particulièrement énervés. Pendant près de trente minutes, et devant les deux enfants, ils insultent les travailleurs sociaux, les menacent de mort à plusieurs reprises, de mettre le feu à la voiture, pendant que les autres font nombre. Les agents sont terrorisés.

Des poursuites engagées

Les deux camps manquent d’en arriver aux mains. Mais finalement, les enfants sont tant bien que mal remis au duo, qui ne tarde pas à faire remonter l’incident.

 

Le parquet de Mont-de-Marsan décide d’engager des poursuites. La mère et deux des quatre hommes ont été placés en garde à vue pour être interrogés sur leur comportement et surtout sur les menaces de mort proférées.

 

Ils ont été présentés dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, mercredi 8 décembre. La mère écope de quatre mois avec sursis et de travail d’intérêt général. Les deux hommes, déjà très défavorablement connus de la justice, sont respectivement condamnés à huit mois de prison, dont quatre avec sursis, et six mois de prison, dont quatre aussi avec sursis.

 

Par Karen Bertail

 

Source : https://www.sudouest.fr/justice/landes-deux-travailleurs-sociaux-terrorises-lors-d-une-mission-7297714.php

 


24/12/2021


Aube : la Légion d'honneur remise à Audrey Adam, assistante sociale tuée à Virey-sous-Bar

TSL rend une nouvelle fois hommage à Audrey Adam, conseillère en économie sociale et familiale et aussi assistante sociale assassinée dans l'exercice de ses fonctions.

 

Audrey Adam, une assistante sociale tuée dans le cadre de ses fonctions le 12 mai dernier à Virey-sous-Bar (Aube), a été élevée vendredi 10 septembre au rang de chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin.

 

Franceinfo 3 Grand est - Publié le 

La Légion d'honneur est la plus haute distinction française.

La Légion d'honneur est la plus haute distinction française. − CHRISTOPHE PETIT-TESSON / POOL AFP

 

Lors d'un déplacement dans l'Aube, ce vendredi 10 septembre, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Amélie de Montchalin a remis à titre posthume la Légion d'honneur à Audrey Adam, assistante sociale de 36 ans tuée le 12 mai dernier dans l’exercice de ses fonctions.

 

Une marche blanche en hommage à Audrey Adam avait été organisé le 22 mai dernier dans son village de Mergey (Aube).

 

Son décès avait suscité un vif émoi en France, notamment parmi les professionnels du secteur. Au cours d'une visite d'Emmanuel Macron à Pont-Sainte-Marie (Aube) le 19 mai dernier, le président du conseil départemental Philippe Pichery avait alors demandé une reconnaissance nationale au Président de la République.

 

Légion d'honneur ou nouveau statut de "mort pour le service de la République" ? Dans un courrier remis à Philippe Pichery en juin dernier, Emmanuel Macron avait finalement penché pour la première option.

 

La profession toujours en émoi

Ce vendredi, le déplacement d'une personnalité du gouvernement, en la personne d'Amélie de Montchalin, a été l'occasion de clore ce chapitre. La cérémonie a eu lieu en toute discrétion dans les locaux du conseil départemental.

 

 Hommage.jpg

 

Image

PM 10 septembre 2020

 

"Cela s'est fait de façon intimiste. C'était le souhait de la famille, explique Philippe Pichery, satisfait d'avoir vu sa requête aboutir. Le décret d'attribution avait déjà été publié au Journal officiel, mais il était important d'organiser une remise formelle avec notamment les parents et le compagnon d'Audrey Adam."

 

"Le meurtre avait eu un retentissement national. La cérémonie était donc attendue. Elle permet la conclusion d'une première période de ce drame qui a touché les équipes du département", poursuit le président du conseil départemental dans l'Aube.

 

Écrit par Antoine Belhassen

 

Pour la revalorisation des diplômes , des salaires et des métiers du travail social, cliquer sur pétition

 

Source :https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/aube-la-legion-d-honneur-remise-a-audrey-adam-assistante-sociale-tuee-a-virey-sous-bar-2246359.html

 

 


23/12/2021


Évreux : à 14 ans, il frappe son éducatrice à coups de poing et de pied et lui crache au visage

TSL apporte tout son soutien à cette courageuse éducatrice agressée dans l'exercice de ses fonctions.

L’adolescent a été arrêté et placé en garde à vue. Il est convoqué devant le juge des enfants en décembre prochain

INFO NORMANDIE - Publié le Mercredi 13 Octobre 2021

 

Le foyer départemental de l’enfance accueille des mineurs en difficulté ou en danger confié par sa famille ou par mesure judiciaire au service de l'Aide Sociale à l'Enfance - illustration

Le foyer départemental de l’enfance accueille des mineurs en difficulté ou en danger confié par sa famille ou par mesure judiciaire au service de l'Aide Sociale à l'Enfance - illustration

 

Un jeune pensionnaire du foyer départemental de l’enfance situé rue du Dr Roux à Évreux, (Eure) a été placé quelques heures en garde à vue, hier mardi, en milieu d’après-midi.

 

Les faits reprochés à cet adolescent de 14 ans sont graves : il a agressé une éducatrice, l’a frappée à coups de poing et de pied et lui a craché au visage. 

5 jours d’incapacité totale de travail

Le jeune homme a été interpellé par la police pour violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public.

 

L’éducatrice qui s’est vu délivrer un certificat médical avec 5 jours d’incapacité totale de travail a déposé plainte.

 

Une convocation devant le juge des enfants pour le 7 décembre prochain a été remise au civilement responsable du mis en cause.

 

Source : https://www.infonormandie.com/Evreux-a-14-ans-il-frappe-son-educatrice-a-coups-de-poing-et-de-pied-et-lui-crache-au-visage_a32443.html


22/12/2021