Assemblée Nationale et Sénat : TSL a présenté un projet de ré-architecture des diplômes du travail social
TSL présente un projet de ré-architecture des diplômes du Travail Social à l'Assemblée Nationale et au Sénat
Projet de ré-architecture du Travail Social et de l'Intervention Sociale de TSL, présenté par Patrick GUICHARD, aux parlementaires de l’Assemblée Nationale et du Sénat le 28 septembre 2016. Ce projet a été également présenté à Mme Brigitte Bourguignon, Députée à l'Assemblée Nationale et Présidente du Haut Conseil du Travail Social et de l'Intervention sociale (HCTS) ancien CSTS, du Ministère des Affaires Sociales, ainsi qu'à tous les membres de ce Conseil.
Ce projet de ré-architecture à été transmis au Président de la République, M. François Hollande, au Premier Ministre, Manuel Valls, à la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Mme Marisol Touraine.
Par ailleurs, TSL a également transmis ce projet de ré-architecture aux futurs candidats à la Présidentielle de 2017, aux Présidents de Région, aux Président des Conseils Départementaux et aux Président de l'Association des Maires de France et des Présidents d'Intercommunalité. Voici le document que TSL a transmis :
Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs les candidats aux élections présidentielles de 2017, Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, Mesdames et Messieurs les Présidents de Région et des collectivités territoriales, des Maires et des élus de toutes les collectivités, Mesdames et Messieurs, les Présidents des organismes employeurs du secteur privé.
Dans le cadre de la ré-architecture des diplômes et des métiers du travail social, au nom de TSL (Travailleurs Sociaux Libres) que je représente, je propose un nouveau modèle de ré-architecture plus ambitieux et valorisant pour le travail social et pour la France, que celle présenté par l'UNAFORIS (union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale). Ce projet de modernisation du travail social, respecte l’idée d'un diplôme de travailleur social unique à partir du niveau V (CAP-BEP) jusqu'au niveau I (Ingénieur), afin de permettre aux étudiants d'acquérir une culture commune de travailleur social, tout en y associant certains diplômes de l'Animation, du Ministère de la Ville de la Jeunesse et des Sports.
Je propose donc que tous les Diplômes d'Etat deviennent des diplômes Interministériel du Travail Social et de l'Intervention Sociale
Pour TSL, il est primordial de relever le niveau de formation et de qualification à Master1(ba+4) en faveur des professions : assistant de service social, éducateurs spécialisé, conseiller en économie sociale et familiale, éducateur de jeunes enfants, éducateur technique spécialisé. je suis convaincus, cela favorisera une meilleure prise en charge du travail d'accompagnement social de la population en difficulté.
De plus, il est essentiel que ces professions puissent passer en catégorie A avec une grille indiciaire équivalente à celle du corps de Attachés de catégorie A de la fonction publique. La reconnaissance à bac+4 au niveau statutaire en A, ne nécessitera pas un coût financier supplémentaire, mais permettra aux étudiants et aux professionnels d’accéder directement aux diplômes de niveau bac+5 du travail social et en Master2.
En effet, le gouvernement a fait le choix de "masteriser" les orthophonistes, les masseurs kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, les infirmiers anesthésistes, les puéricultrices, les sages-femmes, les enseignants..., mais pas les travailleurs sociaux (assistant social, éducateur spécialisé...), qui ont pourtant un programme d'enseignement équivalent voir supérieur à celui des orthophoniste, avec en sus, des stages professionnels obligatoires.
Le problème n’est donc pas tant économique que politique. Je souhaite rappeler que depuis 1938 avec la réforme du DEASS (diplôme d'Etat d'assistant de service social) à trois ans d'études post bac, l'Etat, les pouvoirs publics et les organismes employeurs ont réalisé des millions d'économie sur les assistants de service social, qui revendiquaient déjà le grade licence pour cette époque et leur passage en catégorie A, parce qu'ils étaient reconnus injustement à bac+2 et en catégorie B. Puis c'est la création du DEES (diplôme d'Etat d'éducateur spécialisé) et tous les autres.
Donc, si nous faisons le calcul financier pour toutes ces professions qui injustement n'ont pas obtenu leur diplômes au niveau bac+3 et n'ont pas pu accéder en catégorie A, avec son extension dans le secteur privé et associatif, l'Etat devrait rembourser à tous ces travailleurs sociaux de 1938 à 2016, soit environ 830 milliards d'euros. Entendu que nous de réclamons pas ces 830 milliards d'Euros, qui est une moyenne inférieur que TSL a pris comme bas de calcul, car le manque financier est encore bien plus important, voire affolant ! Et ce ne sont pas les économistes qui diront le contraire.
Ainsi ces professionnels travailleurs sociaux hautement formés, qualifiés et reconnus, sont essentiels pour relever les nouveaux défis de la société sur les problématiques de l'exclusion (insertion, précarité, pauvreté, marginalisation, délinquance, éducation, risques psycho-sociaux, égalité homme-femme...), et des inégalités sociales, d'une partie de la population qui sont privés de leurs droits, afin de favoriser leur autonomie dans le respect de leur dignité, et leur permettre de devenir acteur dans leur projet de vie, pour qu'ils puissent participer à la vie de la cité, et promouvoir leur citoyenneté.
Par ailleurs, cette valorisation des études au niveau master est très attendu par tous, et favorisera la formation de travailleurs sociaux encore plus compétents, dans la prise en charge et l'accompagnement des publics en situation de grande fragilité, avec une maitrise des politiques sociales et des politiques publiques encore plus accrues. Et puis, cela permettra également de réguler l’augmentation de la pauvreté et de la précarité que la France à bien du mal à inverser, de prévenir la souffrance au travail ou les RPS, où les assistants sociaux du personnel et de polyvalence, font un travail remarquable de prévention et d'accompagnement des salariés en difficultés, et des publics qui subissent la précarité, avec peu de moyen et aucune reconnaissance. D'impulser une nouvelle dynamique sociétale profitable à tous, par l'intervention des travailleurs sociaux qui sont les acteurs indispensables et rassurants pour la population, du changement social, de la politique économique et sociale, par ses capacités de création des liens sociaux, de médiation, de pacification, d'innovation et de cohésion sociale.
Une reconnaissance des diplômes à Master1, permettra donc une meilleure adaptabilité et une meilleure fluidité dans cette refonte des métiers par niveau, comme le DEIS, CAFDES qui sont de niveau I (bac+5), et permettra également au CAFERUIS, DEMF et au DESJEPS d’être revaloriser au même niveau qu’un MASTER (bac+5). Ainsi, les diplômes intermédiaires (AMP, TISF, ME, DEJEPS, etc.), pourront aussi bénéficier d'une revalorisation automatique au niveau supérieur.
Cette revalorisation pour l'ensemble de la filière sociale, favorisera d’une part une transversalité et un croisement avec les Masters du CNAM et les Masters proposés par les universités, et d’autre part, cela enrichira la recherche par l’expérience de terrain des professionnels qui souhaiteront s’orienter vers les Doctorats en travail social, et contribueront ainsi à la légitimation pour la reconnaissance et le développement d'une discipline scientifique spécialisée en travail social, au niveau académique, universitaire et professionnelle, comme c'est le cas au niveau européen et international.
De plus, pour prévenir les enjeux futurs et le risque de rester enfermé sur un diplôme de niveau bac+3 comme le propose l’UNAFORIS, les organisations syndicales et professionnelles ainsi que le gouvernement, ne permettra pas un vrai progrès ni une réelle reconnaissance à long terme, mais créera de nouveau des tensions vives au sein de la communauté des travailleurs sociaux, dont une des conséquences, serait une déstabilisation du travail social et de ces acteurs (qui ne profiterait à personne). Nous insistons donc sur la nécessité de ne pas reproduire les erreurs du passé, et qu'il était du devoir de tous, de faire évoluer le travail social et la formation des travailleurs sociaux vers l'excellence en reconnaissant les diplômes d’Etat d'assistant social, éducateur spécialisé…) au niveau (bac+4), organisé sur quatre années d'étude avec le grade universitaire Master.
TSL est porteur d’un projet social qui apportera un nouvel élan de solidarité et de cohésion sociale. La reconnaissance des diplômes des assistants socio-éducatifs au niveau Master1, représentera ainsi le symbole de la réparation, de la pacification et de la réunification de tous les acteurs sociaux, politiques, professionnels, syndicaux et de son public.
Mais pour être entendu, TSL sollicite le soutien du Président de la république ou du futur Président de la république, des parlementaires et des élus des collectivités régionales et territoriales et des organismes employeurs du secteur privé, car la mise en œuvre de ce projet innovant, pourra se faire en collaboration avec tous les dirigeants politiques qui le souhaiteront, ainsi nous pourrons travailler tous ensemble sur ce projet de ré-architecture, et trouver les compromis nécessaires qui permettront un véritable progrès social.
Ce projet de masterisation, favorisera la promotion du travail social et de tous ces acteurs, et contribuera a apporter un souffle nouveau de dynamisme économique et social, mais également politique.
Veuillez trouver ci-joint le projet de ré-architecture :
Par ailleurs, je vous présente la pétition Master universitaire de TSL pour les diplômes du travail social sur ce même thème, qui recueille 20 700 signatures, cliquer sur le lien :
http://www.petitions24.net/reconnaissance_master
C'est pourquoi, TSL sollicite votre intervention si vous êtes sensible au travail social et au devenir des travailleurs sociaux, pour intervenir auprès du Président de la République, M. François Hollande et de son premier Ministre Manuel Valls, en proposant ce nouveau projet de transformation du travail social, par une nouvelle ré-architecture des métiers des diplômes du travail social social et de l'Intervention sociale, où si vous êtes élu Président de la République en 2017, de mettre en œuvre ce nouveau projet que TSL présente, en l'intégrant dans votre campagne politique pour les élections présidentielles de 2017.
Dans l'attente de votre réponse, je me tiens à votre disposition, afin que je puisse vous exposer de vive voix ce projet plus en détail si nécessaire.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs les candidats aux élections présidentielles de 2017, Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, Mesdames et Messieurs les Présidents de Région et des collectivités territoriales, des Maires et des élus de toutes les collectivités, Mesdames et Messieurs, les Présidents des organismes employeurs du secteur privé, l’expression de ma très haute considération.
Patrick Guichard : Fondateur et responsable national des TSL (Travailleurs Sociaux Libres).
Diplômés d’Etat :
- Master Sociologie Ingénierie : spécialité Développement Social Urbain et de Projet
- DESJEPS (Diplôme d’Etat Supérieur de la Jeunesse et des Sports et de l’Education Populaire spécialité :
Animation Socio-Educative, mention Direction de Structure Sociale et de Projet
- Diplôme d’Etat d’Assistant de service Sociale (DEASS)
- Diplôme d’Etat d’Educateur Spécialisé (DEES)
- Diplôme d’Etat relatif aux fonctions d’Animation (DEFA-DEJEPS)
Pour un meilleur confort de lecture de la vidéo, cliquer en bas à droite pour la faire apparaitre en mode plein écran
Merci de signer la pétition : Pour soutenir les revendications des travailleurs sociaux pour la revalorisation des diplômes et des métiers du travail social, nous vous invitons a signer la pétition, cliquer sur le lien :
http://www.petitions24.net/reconnaissance_master
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