Démagogie et hypocrisie des employeurs territoriaux membres du CSFPT
Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale
Démagogie et hypocrisie des employeurs territoriaux membres du CSFPT et de la ministre de la fonction publique.
Le 5 septebre 2012 Marylise Lebranchu ministre de la fonction publique, était reçu avec les honneurs par les représentants du CSFPT, composé des responsables des collectivités territoriales employeurs (maires, président de conseil général, syndicats etc).
Le CSFPT
En aucun cas la situation des statuts professionnels sur le passage en "catégorie A et l'homologation des diplômes au niveau II du RNCP" (répertoire nationale des certification professionnels), des travailleurs sociaux (assistant social, éducateur spécialisé...) n'a été mentionné. Cela ne semble pas être la priorité de Mme la ministre et des représentants du CSFPT.
Pour mémoire, en 2011 sous la présidence de Sarkosy, les élus des collectivités territoriales dans toutes les villes, les départements et les régions de France sont majoritairement à gauche (socialiste...). Nous vous rappellons que ces responsables des collectivités territoriales au cours d'un vote du CSFPT, ont voté contre le passage en catégorie A avec maintien en catégorie B des assistants sociaux, EJE, ES, CESF. Vote entériné par le CSFPT.
Eh oui ! la plupart des élus socialistes des communes, des départements et des régions de France ont exprimé par vote leur opposition à la revalorisation des statuts professionnels des filières du travail social et de leur carrière, pour le motif que le coût financier serait beucoup trop cher en cette période de crise... Elle a bon dos la crise !
Marylise Lebranchu et les membres du CSFPT, préfère se préoccuper de la filière police municipale et des agensts de catégorie C, qui fera l'objet d'étude et de décision pour revaloriser ces corps professionnels.
C'est très bien que la ministre revalorise les agent de catégorie C de la fonction publique, mais il faudrait lui rappeler que les assistants sociaux perçoivent en majorité un salaire moindre voire équivalent aux agents classés en catégorie C.
Toujours est-il que les travailleurs sociaux ne sont pas la préoccupation du CSFPT et de Mme la ministre !
Nous attendons bien-entendu les réactions et les actions que vont entreprendre les organisations syndicales concernant les revendications des travailleurs sociaux, compte tenu de cette situation "étrange" et du silence affiché de la ministre du gouvernement, puisque les syndicats étaient aussi présent pour accueillir Mme Lebranchu, ministre, le 5 septembre 2012 au CSFPT.
Malgré les grèves et les manifestations des travalleurs sociaux par milliers à plusieurs reprises, ces professionnels du travail social ne sont toujours pas entendus. Le gouvernement de Francois Hollande, pour l'instant fait la sourde oreille. Nous observons que la stratégie adopté est exactement la même que celle de l'ancien gouvernement de François Fillon et de Nicolas Sarkosy, c'est à dire gagner du temps afin que les revendications des travailleurs sociaux soient définitivement oubliées donc un dossier épineux enterré.
Et dire que la majorité de ces élus de gauche (maire, CG...) sont assis sur des sièges qui ont coûté en moyenne 1000E l'unité, grâce à votre vote mes chers collègues. C'est le salaire d'une assistante sociale de l'éducation nationale et juste derrière les AS hospitalier, puis les AS des CG et CCAS...
Voici le communiqué de presse du CSFPT en date du 5 septembre 2012
Venue de la Ministre de la réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique
Philippe LAURENT, Président du CSFPT, Maire de Sceaux a, au nom des membres du CSFPT, accueilli le 5 septembre Madame Lebranchu, ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, en séance plénière.
Cliquez sur les images pour agrandir
Marylise Lebranchu Ministre de
Hollande président
Philippe Laurent a rappelé dans son propos introductif d’accueil de la ministre les trois convictions partagées de l’ensemble du CSFPT :
- La FPT est spécifique, elle est une chance et la condition nécessaire de la qualité du service public local.
- Le sort de la FPT est lié aux moyens alloués aux collectivités locales.
- Le dialogue social est indispensable, il nécessite des structures claires de dialogue au niveau national, ce qui n’est pas tout à fait le cas aujourd’hui.
Le président a exprimé la satisfaction des employeurs locaux, suite à la présentation de l’agenda social, d’être associés dès le départ aux futures négociations. Il a souligné que ceci répond à leurs souhaits d’exercer toutes leurs responsabilités.
Pour sa part, la Ministre a manifesté sa volonté de prendre en compte la spécificité de la fonction publique territoriale tout au long de la chaîne des réformes et s’est engagée à ce que l’association des employeurs publics territoriaux soit effective tout au long de l’élaboration des textes, de leur conception et de leur adoption.
Elus et représentants des organisations syndicales ont demandé, pour leur part, à être associés à l’élaboration de l’acte III de la décentralisation, considérant que l’impact de la loi du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités locales n’avait pas, à tort, pris en compte les conséquences de cette réforme sur les agents. Les actions prioritaires et les revendications en relation avec l’agenda social ont été également évoquées par les divers intervenants, en particulier, au regard de l’importance des agents de catégorie C dans la fonction publique territoriale.
Très attendu le rapport sur la filière police municipale
Photo du CSFPT le 5 septembre 2012 avec les réprésentants employeurs des collectivités territoriales
et les syndicats
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