Educateur de la protection judiciaire de la jeunesse -DEEPJJ
Educateur de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)
Accessible par concours fonction publique, catégorie B :
externe, interne, 3 ème voie et concours sur titre.
Durée des études : deux ans rémunéré.
Qui est-il ? C’est un fonctionnaire d'Etat du ministère de la Justice. Mandaté par le juge pour enfants, l’éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) suit les mineurs en difficulté, soit dans le cadre de la protection de l’enfance, soit dans le cadre pénal, lorsque les jeunes ont commis un délit. Il a le statut de fonctionnaire de l’Etat.
Sa mission ? Elle n’est pas très différente de celle de l’éducateur spécialisé, à ceci près qu’elle s’effectue dans le cadre de la justice, auprès de jeunes en danger et de délinquants mineurs. Cependant, si l’éducateur de la PJJ exerce sa profession sur mandat du juge pour enfants, son rôle reste essentiellement éducatif. Son objectif est de permettre aux jeunes, dont il a la charge, de devenir autonomes en établissant avec eux un projet d’orientation.
L’éducateur de la PJJ évolue dans différentes structures. On le retrouve dans des foyers d’hébergement (psycho-éducatifs, scolaires ou professionnels) qui accueillent des mineurs en danger ou délinquants, placés par le juge, ou bien dans des centres d’action éducative en milieu ouvert (CAEMO) où il prend en charge des mineurs maintenus dans leur famille. Il l’aide alors à résoudre ses problèmes familiaux, le guide dans sa scolarité en le rencontrant régulièrement, et le soutient en période de crise. Et précise le ministère de la Justice, « conforte ses parents dans l’exercice de leur autorité ». Les éducateurs de la PJJ travaillent aussi dans les services éducatifs auprès des tribunaux (SEAT). Un tel service existe dans les tribunaux de grande instance dotés d’un tribunal pour enfants. Ils reçoivent les jeunes ayant commis une infraction ou un délit à leur arrivée au tribunal. Leur mission ? Fournir au magistrat des informations sur la personnalité des mineurs déférés et proposer des mesures de protection d’assistance, d’éducation afin d’éviter la peine ou l’incarcération.
Ses qualités ? Un bon équilibre psychique apparaît primordial car l’éducateur de la PJJ doit constituer un repère stable et permanent pour le jeune en difficulté. Homme de terrain et spécialiste de la relation éducative, il doit avoir de grandes capacités d’écoute et savoir dissocier implication professionnelle et engagement personnel. « L’éducateur doit être prêt à prendre en charge des mineurs délinquants en situation de grande carence affective, familiale et sociale et à les aider à dépasser des situations de rupture et de conflits », explique-t-on au ministère de la Justice, où l’on ajoute qu’il « doit être prêt à affronter des moments de stress, à traverser des phases de découragement et à ne pas se démobiliser devant l’échec. Il doit être capable de faire face à la violence et de gérer des crises. » En outre, il doit aimer et savoir travailler en équipe car il est amené à travailler en collaboration avec de nombreux professionnels : assistants deservice social, infirmiers, psychologues, psychiatres… et autres éducateurs.
Quelle formation ? Les éducateurs de la PJJ sont recrutés sur concours (catégorie B) du ministère de la Justice. Les candidats doivent être titulaires d’un Deug, DUT, BTS ou équivalent, ou du diplôme d’éducateur spécialisé et être âgés de moins de 45 ans. Le nombre de postes offerts varie chaque année. 49 personnes ont été recrutées en 1997, 84 en 1998 et plus de 110 en 1999. En 2003, 55 000 éducateurs spécialisés exercent leur activité dans les domaines de l’action sociale ou de la protection judiciaire de la jeunesse selon le gouvernement. La formation se déroule au centre national de formation de la PJJ en région parisienne et dure deux ans. Futurs fonctionnaires, les élèves sont rémunérés pendant leurs études. En contrepartie, il signe l’engagement de servir l’Etat pendant cinq ans au moins.
Combien gagne-t-il ? L’éducateur de la PJJ est un fonctionnaire de catégorie B. Il perçoit un salaire brut de 1 586 euros (2e classe) en début de carrière et de 2 418 euros(1ère classe) en fin de carrière.
Perspectives d’évolution : après dix ans de services effectifs, l’éducateur PJJ peut évoluer par concours interne et accéder au corps de chef de service (catégorie A/salaire de 2 671 à 3 420 euros bruts par mois) ou, plus rarement, au poste de directeur après 4 ans de service publics.
Le marché de l’emploi : La PJJ est actuellement en pleine réorganisation.
Si vous souhaitez plus d'infos sur ce métier et concours, cliquez içi

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