La colère des chômeurs et précaires dans la rue
La colère des chômeurs et précaires
Le 1er décembre décembre 2012, les chômeurs et précaires ont manifesté à Paris. Par solidarité, des TSL ont rejoint ce défilé de contestation et de revendication pour l'Emploi, salaire, allocation...). Cette manifestation a lieu tous les ans, depuis dix ans le premier samedi de décembre, date anniversaire de la création du RMI.
Les manifestants déçus par la politique de cette "gauche socialiste", exigent du gouvernement et de de François Hollande le Président de la République, d'avoir une vrai potitique de gauche et non pas une politique orientée en faveur des plus riches et des patrons.
N'oublions pas que de nombreux travailleurs sociaux sont aussi au chômage et perçoivent le RSA (revenu de solidarité active). Les TSL leur adresse leur soutien.
Voici l'article
Direct matin.fr - Publié le 1er décembre 2012
Chômeurs et précaires défilent à Paris
A l'appel des organisations représentatives de chômeurs et de précaires (AC! APEIS, MNCP, et CGT chômeurs) les manifestants ont défilé de la place Stalingrad à la place de Clichy, certains venus en famille d'autres régions que l'Ile-de-France, notamment du Nord et de Lorraine.
Cette manifestation a lieu tous les ans depuis dix ans le premier samedi de décembre, date anniversaire de la création du RMI. Des militants d'extrême gauche (NPA, Lutte ouvrière, CNT, etc.) figuraient en fin de cortège.
"Nous attendions de voir ce que l'on avait annoncé sur le +changement c'est maintenant+", mais "tous nos contacts, que ce soit avec les cabinets ministériels, Pôle emploi ou les autres organismes ne nous rassurent pas", ont indiqué dans une déclaration commune les quatre organisations de chômeurs.
"Nous n'en sommes plus à nous lamenter chaque mois à l'annonce de l'augmentation du chômage, nous n'en sommes plus à pleurer sur les 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en France et 100 millions en Europe (...) Nous appelons à la résistance", ont affirmé ces organisations.
Parmi les revendications des manifestants figuraient notamment la revalorisation du RSA, le revenu de solidarité active qui a remplacé le RMI, et qui est actuellement de 417,94 euros pour une personne disposant d'une aide au logement.
"C'est beaucoup de privations, mais je suis fière qu'ils aient pu en faire", a-t-elle ajouté, précisant que les revenus de son ménage sont d'environ 1.500 euros.
Edith, 54 ans, infirmière en CDD en maison de retraite , habitant Armentières (Nord) n'a plus de conjoint. "Depuis le 17 août je n'ai plus de travail. A cause de mon âge, ils ne me donnent plus de travail pendant l'année, seulement pendant les périodes de vacances d'été. Ils préfèrent prendre des jeunes", dit-elle amèrement.
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