Les travailleurs sociaux en grève après des agressions
A Boissy, les travailleurs sociaux de l'UDAF du Val-De-Marne en grève après des agressions
Selon Leïla Hamdaoui, la directrice générale de l’UDAF du Val-de-Marne, il n'y a pas de violence ni d'insécurité dans son organisme, malgré les violences avérées que subissent les travailleurs sociaux, qui pour certains sont encore sous le choc et d'autres en arrêt de travail. Pour les TSL (travailleurs sociaux libres) : Peut-être faudrait-il que cette directrice générale soit-elle même victime d'une agression physique dans l'exercice de son travail, pour qu'elle prenne les mesures de sécurité adaptées et nécessaires pour l'ensemble des salariés. Mais cela reste improbable puisque la directrice générale est sur protégé dans son bureau barricadé avec alarme et tous les moyens sécuritaires pour assurer sa protection.
Ariane Riou | 15 Avril 2015
A Boissy, Les travailleurs sociaux en grève après des agressions
Illustration. Le nouveau bâtiment de l’UDAF du Val-de-Marne, en cause dans la grève, a déménagé de l’autre côté de la station RER de Boissy-Saint-Léger en septembre dernier. (Google street view.)
« En neuf ans de travail, c’est la première fois que je fais la grève ici. Mais là, je ne me sens pas en sécurité », lance une salariée de l’UDAF du Val-de-Marne, l’Union départementale des associations familiales, basée à Boissy-Saint-Léger. En cause d’après les employés qui font la grève ce jeudi, le manque de sécurité et de procédure d’évacuation dans le nouveau bâtiment où les 117 salariés ont déménagé en septembre dernier.
« L’une des missions de l’UDAF est l’exercice de mesures de protection pour des majeurs sous tutelle ou sous curatelle, précise cette mandataire judiciaire. Parfois, nos interlocuteurs peuvent devenir violents. » Après une première agression par un majeur sous tutelle en décembre dernier, une deuxième s’est produite le 7 avril, entraînant l’arrêt maladie des deux travailleurs sociaux concernés, sous le choc.
« Les locaux dans lesquels nous avons emménagé ont fait l’objet de plusieurs études qui prouvent la bonne hygiène et la sécurité optimale du nouveau bâtiment, précise Leïla Hamdaoui, la directrice générale de l’UDAF du Val-de-Marne. En ce qui concerne les agressions, il y a, selon elle, « toujours eu des situations difficiles à gérer », même avant le déménagement. « Il y a d’ailleurs 50 % de situations difficiles en moins depuis le début de l’année par rapport aux années précédentes », précise la dirigeante. Depuis une semaine, un médiateur socioculturel a également été appelé pour renforcer la sécurité.
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