Les travailleurs sociaux libres

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Remise du rapport de la CPC sur le schéma directeur des formations sociales à Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat

Remise du rapport de la CPC sur le schéma directeur des formations sociales

 

 

Mardi 11 octobre, la commission professionnelle consultative (CPC) du travail social et de l'intervention sociale, piloté par l'UNAFORIS et le Haut Conseil du Travail Social, a enfin remis à Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, son rapport sur le schéma directeur global des formations sociales.

 

Les organisations syndicales et professionnelles du travail social sont donc favorable pour réformer les diplômes d’Etat de CESF, AS, EJE, ETS, ES, avec un socle de compétences commun. Pour TSL rien d'extraordinaire, puisque ce socle de compétence commun existait déjà, avec le jeu des dispenses et allègements aux titulaire d'un diplôme d'Etat (AS, ES, CESF, ES, EJE, DEFA) d"accéder directement en 3ème année d'une autre formation pour les diplômes cités, cliquer sur le lien :

https://www.travailleurs-sociaux-libres.fr/educatrice-specialisee-dispense-allegement-de-formation

 

Ainsi Mme Brigitte Bourguignon, Présidente du Haut Conseil du Travail Social et M. Manuel Pélissie, Président de la Commission professionnelle Consultative du travail social et de l’intervention sociale membre permanent du HCTS ont bien manœuvré.

 

Des transformations sont en cours pour les diplômes actuel de niveau III.

 

Ce projet de refonte a été proposé par l'UNAFORIS et validé par le gouvernement, puis plébiscité par Brigitte Bourguignon, qui avait pour mission de convaincre les organisations syndicales et professionnelles du travail social d'accepter ce compromis.

 

Toute cette gesticulation des organisations syndicales et professionnelles, n'est en fait qu’un écran de fumée pour détourner l'attention des travailleurs sociaux. L'objectif étant de leur faire avaler cette pilule en douceur. Et ça marche !

 

Sur les diplômes : La position de TSL a été très claire, nous étions au début opposé à la réforme proposé par l’UNAFORIS, puis nous avons changé de position, tout en proposant de « masteriser » les diplômes d’Etat, lorsque nous avons rencontré Mme Bourguignon à l’Assemblée Nationale le 13 septembre 2016.

 

TSL a également saisi l’opportunité de cette rencontre avec Mme Bourguignon pour proposer sa candidature au HCTS, soit comme membre d’une organisation professionnelle ou bien en qualité de personnalité qualifiée, représenté par Patrick Guichard, cliquer sur le lien : https://www.travailleurs-sociaux-libres.fr/tsl

Mme Bourguignon nous a semblé sincère quand elle nous a déclaré que le projet de masteriser les diplômes de CESF, AS, EJE, ETS…étaient très intéressant, que TSL pourrait intégrer des groupes de travail au HCTS, et qu’elle allait proposer la création d’un groupe de travail sur le projet Master, il semblerait qu’elle ait changé d’avis ?

 

Que s’est-il donc passé pour que Mme Bourguignon change de position ? Patrick Guichard se serait-il fait manipuler par la politicienne ? Ne cherchait-elle finalement que l’approbation du fondateur de TSL, pour ce projet gouvernemental de diplôme, dont la finalité est le grade licence, sans aucune possibilité d’une revalorisation à master.

 

En fait, il ne restait que TSL à convaincre pour cette réforme, car toutes les autres organisations avaient déjà donné officieusement leur accord, depuis 2014.

Tous ces appels à la mobilisation de travailleurs sociaux par les organisations syndicales et professionnelles, contre la réforme des diplômes, n’étaient en fait qu’une mascarade organisée.

 

La commission professionnelle consultative du travail social et de l'intervention sociale souligne que les métiers du travail social restent attractifs, même si le modèle de formation "montre des signes de ralentissement", selon une étude qui a été réalisé. Bref, pour TSL c'est plutôt le contraire, quand on voit des milliers de travailleurs sociaux précarisés, certains n'ont même pas de logement, dorment dans leur voiture, nous nous interrogeons sur le sérieux scientifique de cet étude ?

 

Pour TSL il n'y a rien a attendre de ce gouvernement, depuis que le Président, François Hollande est au pouvoir avec ses ministres, qu'ont-ils fait pour les travailleurs sociaux ? Ils nous ont intégré de force dans le Nouvel Espace Statutaire (NES) qui est beaucoup moins avantage financièrement que l'ancienne catégorie B. Ne pouvaient-ils donc pas nous reconnaitre ? Maintenant, ils revoient le passage en catégorie A pour 2018, après les élections présidentielles. Il aura donc fallu un quinquennat pour nous dire ça ?

L'alternance politique est sur les rails, quand on voit le désastre dans lequel se trouve la France, suite aux réformes du gouvernement, même la droite n'a jamais été aussi loin ! Si on reprend l'histoire, les travailleurs sociaux n'ont jamais rien obtenu lorsque la gauche est arrivé au pouvoir...

 

TSL reste donc mobilisé, c'est pourquoi il est important que les travailleurs sociaux continuent de signer la pétition MASTER, car il est fort probable que tout va changer. Quelques soient les stratégies de ce gouvernement, ils ont déjà commencé depuis 2014 à ce préparer à une alternance politique (c'est sauve qui peut). Cette alternance est évidente et souhaitable, quand on regarde la médiocrité du bilan politique de ce gouvernement. Et puis il y a également les stratégies des organisations syndicales et professionnelles pour se maintenir, et sauver le diplôme au rabais licence qu'ils imposent aux travailleurs sociaux à la place du Master.

 

A présent la confirmation officielle vient d’être publiée dans la revue ASH que nous vous invitons à lire :

 

 

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Remise du rapport de la CPC sur le schéma directeur des formations sociales

 

ASH - Travail social le 12 octobre 2016

 

 

Mardi 11 octobre, la commission professionnelle consultative (CPC) du travail social et de l'intervention sociale a enfin remis à Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion - qui a accordé un entretien aux ASH à paraître vendredi 14 octobre -, son rapport sur le schéma directeur global des formations sociales. L'instance avait été missionnée à cet effet en février dernier dans le cadre de la réingénierie de l'ensemble des formations sociales initiée par le plan d'action en faveur du travail social et du développement social.


Pas de "scoop" dans ce rapport, la CPC n'ayant été chargée que d'affiner les réflexions et les propositions jusque-là avancées. En tout cas, elle s'inscrit dans le prolongement des pistes formulées par la députée (PS) du Pas-de-Calais Brigitte Bourguignon, aujourd'hui à la tête du Haut Conseil du travail social. Plusieurs idées font donc consensus : instaurer un socle commun de compétences, organisé autour de filières bien identifiées, dans la perspective d'une spécialisation progressive, favoriser l'alternance intégrative et l'apprentissage ou encore reconnaître le grade licence aux formations de niveau III en vue d'une meilleure articulation avec les autres diplômes universitaires.


Pour la CPC, ce rapport "ne constitue pas l'achèvement d'un travail de réflexion sur l'ingénierie des diplômes de travail social. Il en constitue [même] une première étape". En tout cas, estime-t-elle, son travail et ses propositions "ne suffisent pas en tant que tels. Au-delà, elles supposent une appropriation et des choix clairs, assurés avec volonté et détermination, de la part de l'ensemble des acteurs en situation de responsabilité". Ce n'est qu'à cette condition que la réingénierie des diplômes de travail social et l'adaptation de l'offre de formation pourront se réaliser, conclut l'instance. Pour sa part, Ségolène Neuville souhaite que cette réingénierie soit prête pour 2018.

Un secteur toujours attractif

La commission professionnelle consultative du travail social et de l'intervention sociale souligne tout d'abord que les métiers du travail social restent attractifs, même si le modèle de formation "montre des signes de ralentissement". Selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, on dénombrait 727 000 travailleurs sociaux en 2014, dont la moitié travaillait auprès de personnes âgées – essentiellement comme aide à domicile –, 120 000 auprès de personnes handicapées, 51 000 dans le secteur de l'insertion sociale et de la protection de l'enfance, et 33 500 en qualité d'assistant de service social. Et, d'après une étude GESTE de 2011, 34 % des nouveaux diplômés officiaient dans la fonction publique et 55 % dans un établissement privé à but non lucratif. De son côté, France Stratégie a relevé, dans une étude de 2014, des perspectives d'évolutions favorables aux métiers du travail social : hausse des effectifs de 2,5 % par an d'ici à 2022 pour l'aide à domicile et de 1,1 % pour les métiers de la santé et de l'action sociale.


"Nous avons donc une donne économique majeure, un secteur en essor dont la vitalité est sous-estimée, surtout si l'on y ajoute les professions de l'intervention sociale (animation, protection judiciaire de la jeunesse, politique de la ville, etc.), dont le périmètre reste à préciser par le Haut Conseil du travail social", estime la CPC. Soulignant que "c'est un secteur dont le poids économique est supérieur, par exemple, à celui de l'informatique, des transports, des banques...", mais "souvent minoré par méconnaissance du grand public".


En dépit d'une prévision d'évolution favorable aux métiers du travail social, "on assiste néanmoins à une lente érosion des effectifs de nouveaux inscrits (- 2 % sur cinq ans) et l'évolution depuis 2009 montre un recul important de l'ensemble des inscrits (- 4 %)", relève la CPC. A défaut d'un observatoire dédié au travail social, indique-t-elle, "il sera nécessaire (...) d'approfondir cette évolution des schémas d'emploi". Evolution qu'il conviendra d'examiner au regard des besoins en matière de management des organisations et des équipes ou encore du relèvement au niveau II (licence) des cinq diplômes du travail social de niveau III – prévu par le plan d'action en faveur du travail social et du développement social – qui vont "nécessairement avoir une influence forte non seulement sur les stratégies de recrutement des employeurs, mais également sur les choix d'orientation des étudiants, qui pourraient, le cas échéant, être soit attirés par les formations plus qualifiées (niveau II), soit être découragés par leur niveau d'exigence". L'instance en est en tout cas persuadée : le reclassement en catégorie A des fonctionnaires de la filière sociale, aujourd'hui classés en catégorie B, "pourra selon toute vraisemblance (...) constituer un facteur d'attractivité pour certains".

La modernisation de l'alternance intégrative

En pratique, l'alternance intégrative "n'est que partiellement appliquée", déplore la CPC, en rappelant que "les organismes de stage ont du mal à trouver des lieux de stage pour leurs étudiants du fait d'une offre de stage déficitaire, de l'obligation de gratification des stages longs et des exigences de qualité dans l'exercice de la fonction de référent professionnel". Aussi adhère-t-elle "pleinement" à la mesure 19 du plan d'action en faveur du travail social et du développement social, qui prévoit de moderniser ce dispositif de professionnalisation. Sans attendre, l'instance préconise d'ailleurs que "les modalités de collaboration entre les établissements de formation et les sites qualifiants [soient] éclairées et diversifiées pour avancer de manière effective sur le terrain de la modernisation de l'alternance intégrative".


Si l'alternance intégrative apparaît comme "un atout incontestable pour la professionnalisation en tant qu'invariant de toute nouvelle architecture [des diplômes]", elle "ne peut [toutefois] rester l'exclusive modalité du processus de professionnalisation", estime la CPC. En tout cas, prévient-elle, "les modalités de l'acquisition des compétences, notamment celles qui seront nouvelles dans les diplômes réingéniérés, doivent être diversifiées et assouplies pour constituer une alternance intégrative plus dynamique, plus complète et, de fait, plus moderne. Elles doivent également intégrer les impératifs du cahier des charges du grade de licence". L'adaptation aux grades universitaires devra ainsi "rechercher un équilibre entre durée des périodes d'alternance et intégration de compétences nouvelles, tout en conservant un haut niveau de formation pratique (développement de compétences en informatique, en langue étrangère, acquisition de savoirs disciplinaires".


En pratique, poursuit la CPC, "la structuration de l'alternance intégrative dans la préparation des diplômes doit apporter des garanties quant aux contenus proposés, aux objectifs à atteindre, aux compétences à acquérir, aux modalités de mise en oeuvre et systématiquement intégrer une dimension individuelle et une dimension collective". Une démarche qui, selon elle, ne pourra donc aboutir sous réserve de s'accorder sur les éléments suivants :

 

- la définition d'une durée de stage par niveau de diplôme ainsi que l'objet du travail de professionnalisation et les compétences visées dans ce cadre ;

 

- la diversification des modes de professionnalisation à partir de l'ensemble des potentiels lieux d'exercice pour explorer les deux dimensions que sont l'approche des métiers et le champ professionnel dans lequel ils s'inscrivent ;

 

- l'évolution des textes réglementaires pour permettre des modalités plurielles de réalisation et la découverte de champs professionnels de l'intervention sociale plus larges ;

 

- le financement des gratifications des stagiaires ;

 

- la formation et la reconnaissance des tuteurs.

Rappelons que cette démarche a d'ores et déjà commencé avec la publication d'une instruction interministérielle du 31 mars 2015 relative au nouveau cadre de mise en oeuvre de l'alternance intégrative, qui a néanmoins suscité des inquiétudes du côté des directeurs de service et d'établissement et au sein des représentants des salariés.

Définition d'un socle commun de compétences

Dans le cadre de la rénovation des formations préparant aux diplômes en travail social, la CPC appuie par ailleurs la proposition de Brigitte Bourguigon qui, dans son rapport de 2015, avait suggéré de fixer un socle commun de compétences, quel que soit le niveau du diplôme. Socle qui doit, au regard de la définition internationale du travail social, s'entendre comme un socle commun de compétences, de connaissances et de pratiques. Comme elle l'avait déjà fait lors de ses précédents travaux, la CPC rappelle que ce socle commun pourrait s'articuler autour de trois registres "interpénétrables, [qui] ont vocation à évoluer, notamment à la faveur de l'interaction des travaux de la CPC et de ceux du Haut Conseil du travail social" :

 

- des compétences éthiques et de positionnement professionnel (respecter la singularité et l'intégrité du sujet, garantir l'accès aux droits, favoriser une dynamique collective...) ;

 

- des compétences techniques en intervention sociale (établir un diagnostic de situation, orienter les personnes, coordonner des acteurs...) ;

 

- des compétences transversales (maîtriser professionnellement l'outil informatique, contextualiser une situation sur le plan historique, géographique, culturel...).

Chacun de ces registres devrait être associé à des compétences qui seraient acquises dans le cadre du socle commun, des connaissances académiques et des stages, et dont la CPC donne un aperçu en annexe du rapport. Quoi qu'il en soit, elle estime ne pas pouvoir élaborer seule la définition de ces compétences et renvoie cette tâche à d'autres acteurs et instances, notamment au Haut Conseil du travail social.
Au-delà, "la CPC a montré son intérêt pour la notion de spécialisation progressive, qui permet d'un socle commun de développer au cours d'une formation une spécialisation de plus en plus affirmée, pour permettre la meilleure préparation possible à l'exercice d'un métier donné du travail social". Entre autres avantages de cette spécialisation progressive, selon l'instance : créer des "paliers d'orientation, voire de réorientation possible entre les différents métiers du travail social".

Une nouvelle architecture des diplômes...

Cette réorganisation poursuit un double objectif : assurer l'articulation avec les grades universitaires et organiser les diplômes autour de quatre filières.
Pour ce qui est du premier point, "reconsidérer l'architecture des diplômes de travail social constitue une occasion particulière et privilégiée de valoriser le travail social et sa capacité de réponse à l'évolution des besoins sociaux et de leur expression, de renforcer son attractivité et de mieux le reconnaître", estime la CPC. C'est pourquoi elle considère que la conception de l'architecture des diplômes doit "être de nature à faciliter la qualification des professionnels, être garante de la qualité des interventions, et enfin rendre l'offre de certification repérable, lisible et accessible dans la perspective des parcours de formation tout au long de la vie".


Pour assurer la "fluidité ascensionnelle" de cette architecture, l'instance préconise donc de "maintenir les diplômes de niveau IV à leur niveau pour entrer dans un parcours de formation conduisant au niveau II et plus (licence et master), offrant une articulation optimale avec les parcours universitaires classiques". Et c'est dans la phase d'ingénierie qu'il conviendra de "vérifier que les garanties de continuité et de fluidité des parcours sont effectives pour les diplômés de niveau IV qui ne seraient pas en possession du baccalauréat".


Le plan d'action en faveur du travail social et du développement social prévoyant le relèvement des diplômes de niveau III au niveau II, la CPC s'est penchée sur la question de la création de nouveaux diplômes de niveau III. Selon elle, elle ne pourra être envisagée que s'ils "correspondent à des figures d'emploi nouvelles et explicites, différentes des diplômes actuels de niveau III et permettent de satisfaire des besoins sociaux actuellement non couverts". Par exemple, illustre-t-elle, la branche de l'aide à domicile a pu identifier un besoin de formation/certification en management de proximité. "La création d'une certification de niveau III d'encadrement de proximité doit donc être envisagée dans la filière de management", que la commission préconise par ailleurs de mettre en place. Ce besoin n'a, pour l'heure, pas pu être démontré au sein des autres branches professionnelles, mais "cette possibilité n'est pas pour autant écartée, en fonction de l'évolution des besoins et des travaux à venir de la CPC", précise le rapport.


Pour l'instance, il existe un "risque de perte d'attractivité des nouveaux diplômes de niveau II" avec la création de diplômes de niveau III, "notamment si les employeurs choisissent de recruter, au vu des contraintes économiques, préférentiellement au niveau III pour exercer des fonctions similaires". En tout cas, indique-t-elle, "la présence de diplômes de l'enseignement supérieur de ce niveau, existants et susceptibles de répondre, au moins partiellement, aux besoins sociaux identifiés et actuellement non couverts, doit être prise en compte notamment par des passerelles entre cursus : le BTS économie sociale et familiale, le BTS services et prestations des secteurs sanitaires et sociales, le DUT carrières sociales (avec cinq options : animation sociale et socioculturelle, assistance sociale, éducation spécialisée, gestion urbaine, services à la personne)".

... autour de quatre filières

Ceci étant posé, la CPC propose une architecture des diplômes organisée autour de trois filières – éducative, sociale et famille/petite enfance –, complétées par une filière transverse de management, "dont l'une des conditions d'accès pourraient être définies au regard de l'expérience acquise sur les champs sociaux et médico-sociaux, mettant en visibilité les identités professionnelles, identifiant plus aisément les articulations avec les autres diplômes ne relevant pas du ministère des Affaires sociales, reconnaissant des formations adaptées aux différents niveaux de management". Bien sûr, rappelle l'instance, la construction de la filière "famille/petite enfance" devra être articulée avec le futur plan d'actions sur les métiers de la petite enfance, actuellement préparé par le ministère des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes.


En tout cas, la commission assure que, avec cette nouvelle architecture, "la continuité et la fluidité des parcours sont garanties (on peut passer du niveau V au niveau IV, puis au niveau II et I, à l'instar du modèle universitaire)", ce qui est "cohérent avec l'accolement au grade licence qui, en plus, offre une garantie de passerelles avec les autres cursus universitaires". Dans ce cadre, le Caferuis (certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsable d'unité d'intervention), dont l'existence est aujourd'hui menacée (1), pourrait être sauvegardé et maintenu au niveau II. Selon la CPC, le modèle proposé permettrait aussi de "sécurise[r] le modèle économique des établissements de formation puisque le nombre de diplômes est inchangé et, par conséquent, le nombre d'étudiants. De plus, [il] limite le risque de déperdition d'effectifs entre la deuxième et troisième année de formation (échec au diplôme intermédiaire, entrée sur le marché du travail)".

Article rédigé par Florence Tamerlo
 
 
Source : http://www.ash.tm.fr/actualites/detail/96393/remise-du-rapport-de-la-cpc-sur-le-schema-directeur-des-formations-sociales.html
 
 
Pour soutenir les travailleurs sociaux pour la reconnaissance de leurs diplômes d'Etat ) Master, cliquer sur le lien :


14/10/2016

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