Ils sont près de 3000 salariés (assistante sociale, conseillère en économie sociale et familiale, éducatrice, animatrice...) dans le département de l’Aube, ils s’occupent au quotidien de la prise en charge des personnes âgées, handicapées ou des enfants " inadaptés " et sous la bannière unie des syndicats CGT, CFDT et FO, ils se sont mis en grève mardi dernier pour la défense de leur pouvoir d’achat.
A l’heure où le gouvernement vole au secours des spéculateurs à coup de millions d’euros, il semblerait pour le moins décent que ces hommes et ces femmes travailleurs sociaux qui pour certains doivent cumuler trois ou quatre employeurs pour un salaire minimum puissent obtenir satisfaction. Les syndicats estiment que le pouvoir d’achat dans la profession a perdu 12% ces deux dernières années.
On comprend pourquoi l’appel à la grève a eu un succès certain parmi des salariés qui n’en peuvent plus de leurs salaires de misère et de leurs conditions de travail qui se dégradent. Ils étaient plus de deux cents réunis devant la Bourse du travail.
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