Les travailleurs sociaux libres

Les travailleurs sociaux libres

Travail social en libéral : quatre conseils pour bien se lancer

 

Un fort développement du travail social libéral à l'échelle nationale depuis 2011.

Avant 2011 il y avait environ une cinquantaine de travailleurs sociaux qui exerçaient en libéral

 

Ce que recherche la majorité des professionnels qui font le choix de s'installer en libéral ou en indépendant, c'est de retrouver le sourire dans le travail, l'épanouissement professionnel,  la capacité  d'adaptation, d'évolution, de travailler autrement, retrouver et redonner du sens, qualité de travail et de service, travailler à son rythme, plus de hiérarchie, plus de pression ni de tension, plus de conflit institutionnel etc.

 

Combien sont-ils ? Sans doute plus de 40 000 sur tout le territoire national, et à l'horizon 2030 peut-être seront-ils 100 000. 

 

Dés 2011, compte tenu du contexte de misérabilité professionnelle qui atteint la majorité des travailleurs sociaux, dont les responsables de cet abandon du social, sont les pouvoirs publics et les décideurs politiques et certains organismes employeurs (humiliation, mépris, manque de reconnaissance, agressions...).

Il était nécessaire de proposer des solutions, d'élaborer une nouvelle stratégie, afin d'offrir une autre alternative aux professionnels, ouvrir une autre voie possible. TSL a donc été un des acteurs qui a fait le choix de favoriser le développement du travail social en libéral en réalisant sa promotion.

 

Voici un article intéressant publié par le média social

 

Le Média Social- Article publié le 16 décembre 2019

photo_article

Les conseils d'un professionnel pour se lancer dans le travail social en libéral. © Adobe Stock

 
Travail social en libéral : quatre conseils pour bien se lancer
 
Statut, modalités d'exercice, tarification… L'exercice libéral du travail social ne s'improvise pas. Voici les conseils de Grégory Fidile, du réseau Humacitia.

 

Après avoir exercé plusieurs années comme éducateur spécialisé en libéral, Grégory Fidile dirige aujourd'hui le réseau national Humacitia, qui forme les travailleurs sociaux à l'entrepreneuriat social et propose un annuaire de professionnels indépendants certifiés. Voici ses conseils pour se lancer. 

 

Se former à la création d'entreprise

Si les travailleurs sociaux connaissent bien leur cœur de métier, ils ne savent généralement pas grand-chose de l'entrepreneuriat. Il est donc fondamental qu'ils se forment à la création et à la conduite d'entreprise.

 

La formation permet notamment de bien construire son projet et de se poser les bonnes questions : quels sont les besoins identifiés ? Comment vais-je y répondre ? Quels types de prestations puis-je proposer compte tenu de mon expérience, de mon savoir-faire… ? Où vais-je exercer (cabinet, domicile des familles) ? Quel modèle financier choisir compte tenu de mon niveau de vie ? Etc.

 

Choisir son statut en fonction du projet

Il n'y a pas de forme juridique idéale, tout dépend de son projet au regard de sa situation personnelle (patrimoniale, matrimoniale…). Le statut de micro-entrepreneur est souvent choisi car il est facile d'accès et permet de bénéficier d'une franchise de TVA mais il faut être vigilant sur les conséquences de ce choix : si l'activité se développe, elle pourra être assujettie à la TVA et il n'est pas certain que les clients acceptent une augmentation de 20 % des tarifs.

 

Je déconseille le recours au CESU. Ce statut salarié du particulier-employeur pose en effet plusieurs questions éthiques et déontologiques : principalement parce que c'est au professionnel d'assumer entièrement la responsabilité de la prestation et non à la famille. Ensuite parce que la relation salarié/employeur ne me paraît pas adaptée à l'accompagnement éducatif ou social.

 

Fixer un tarif entre 30 € et 50 €

Chaque professionnel fixe ses tarifs librement mais les retours d'expérience nous permettent d'avoir quelques données quantifiables : les travailleurs sociaux en libéral facturent rarement plus de 20 heures d'accompagnement par semaine, en raison des temps annexes non facturables de préparation, de déplacements et de gestion de l'entreprise.

 

Compte tenu par ailleurs de la baisse d'activité pendant les vacances scolaires ainsi que des diverses charges et impôts, il faudra facturer au moins 30 € de l'heure pour atteindre un revenu net de 1 500 € par mois. Au-delà de 50 €, le tarif risque de devenir prohibitif.

 

Mais ce qui conditionne réellement le prix des prestations proposées, c'est le volume d'activité : si le professionnel établit des forfaits d'accompagnement (demi-journée, semaine…) il peut diminuer le coût du tarif horaire.

 

Communiquer dans son réseau

Pour créer puis développer son activité, la communication est essentielle. Mais les professionnels commettent souvent l'erreur de vouloir informer tous les partenaires potentiels de l'existence de leurs services.

 

Cette stratégie est une perte de temps, car ce ne sont pas quelques cartes de visite ou flyers qui vont mettre en confiance les personnes à qui l'on s'adresse. Il est préférable de proposer ses prestations par le biais de son réseau local, composé de gens qui nous connaissent et qui seront plus à même d'en parler autour d'eux.

 

Elise Brissaud

Journaliste spécialisée

 

Source:https://www.lemediasocial-emploi.fr/article/travail-social-en-liberal-quatre-conseils-pour-bien-se-lancer-2019-12-16-07-00



19/01/2022

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 3555 autres membres