Une assistante sociale a porté plainte pour harcèlement et violence contre un réfugié
Le suivi humain de cet homme aurait dérivé en passion amoureuse non réciproque...
Une assistante sociale a subit une agression aux blessures morales profondes. TSL adresse tout son soutien à cette collègue pour son professionnalisme, et nous rappelons les conditions de travail très difficile dans laquelle tous les travailleurs sociaux interviennent.
Cet article s'adresse aussi pour les EJE, car elles occupent depuis quelques années la même mission qu'une assistante sociale ou un éducateur spécialisé dans différents établissements spécialisés ( CHRS, CHU...), et par conséquent sont exposés de la même manière aux violences institutionnelles et du public accompagné.
De plus, avec la réingénierie des formations EJE, ES, AS, ETS CESF (socle commun des référentiels), et ces diplômes validés par la CPC et par décret, il est maintenant officiel que les EJE peuvent assumer les mêmes missions que les assistants socio-éducatifs, ce qui n'était pas le cas il y encore quelques années.
Nous pensons que les EJE sont donc concernés sur tout ce qui se rattache aux conditions de travail et aux risques psycho-sociaux qui en découlent...
Voici l'article du DAUPHINE publié le 28 mars 2018, bonne lecture !
Valence : Amoureux de l'assistante sociale, le réfugié irakien finit devant le tribunal
Drôme - Journal le DAUPHINE.COM article publié le 28 mars 2018
C’est une triste première pour le Diaconat protestant en Drôme-Ardèche. L’une de ses salariées a porté plainte pour harcèlement et violence contre un réfugié irakien qu’elle accompagnait. Le suivi humain aurait dérivé en passion amoureuse non réciproque…
« Une vie faste » en Irak avant de « fuir Daech »
Expulsé de la jungle de Calais l’an passé, l’Irakien de 27 ans a obtenu depuis une carte de séjour de douze mois, renouvelable pendant deux ans. Installé depuis janvier dans un appartement du Grand-Charran, à Valence (il a été aidé par asile.com), il affirme avoir eu une « vie faste » avant l’arrivée de Daech. L’un de ses employés - il assure qu’il était chef d’entreprise dans le bâtiment - qui soutient l’État islamique aurait cherché à le tuer. Provoquant par là même un exil forcé, loin de ses deux frères restés au pays.
Hier, faute d’avocat commis d’office - mouvement de grève oblige -, le jeune Irakien, qui parle mal le français malgré ses 200 heures d’apprentissage, a demandé, pour préparer sa défense, un renvoi. Accepté par le tribunal à une condition : qu’il soit incarcéré « pour garantir sa présence » à la prochaine audience, le 27 avril. Car à cause des faits qui lui sont reprochés, il devra quitter le studio le 3 avril, le Diaconat protestant arrêtant l’accompagnement… Presque en pleurs, l’homme est sorti du tribunal menotté.
Par T.C. | Publié le 28/03/2018
Source : https://www.ledauphine.com/drome/2018/03/28/amoureux-de-l-assistante-sociale-le-refugie-irakien-finit-devant-le-tribunal
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